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ÉNERGIE DU SOUS-SOL

Depuis 1985, la Ville de Maisons-Alfort (commune française du Val-de-Marne, en Île-de-France) utilise la géothermie, énergie renouvelable et non polluante. La géothermie dite "basse température“ pour son réseau de chauffage urbain.
L’énergie géothermique, basée sur la captation de la chaleur naturelle du sous-sol. Récupérer l’énergie stockée sous nos pieds sous la surface de la Terre et de s’en servir pour chauffer les bâtiments.
L’énergie géothermique fonctionne selon un principe simple : il s’agit de récupérer la chaleur présente naturellement dans le sous-sol et de l’utiliser telle quelle (chauffage par géothermie).
Par définition, la géothermie est donc une énergie disponible partout. Pour la capter, des infrastructures adaptées sont requises : forages, pompes à chaleur, centrales de transformation en électricité.
L’énergie géothermique participe à la transition énergétique des territoires et compte parmi les différentes énergies renouvelables locales : l’énergie hydraulique, l'énergie photovoltaïque, le biogaz et la biomasse, la thalassothermie, le bois énergie et l’énergie éolienne.
On accède à la chaleur du sous-sol par forage. Plus ces forages sont profonds, plus la chaleur recueillie est élevée. On parle alors de géothermie basse, moyenne et haute énergie.
La géothermie basse et moyenne énergie, recueillie par des pompes à chaleur propres à cette énergie verte, est utilisée pour alimenter directement les réseaux de chaleur collectifs (chauffage urbain et eau chaude sanitaire).

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Grâce à la supervision de la télégestion du réseau de chaleur géothermique, le monitoring, et la gestion à distance, les installations géothermiques sont surveillées en permanence, mesure des pertes de charge géothermique, gestion des données et régulation, ce qui permet de contrôler leur bon fonctionnement du réseau, de veiller en continu au niveau de la température et d’adapter la chaleur à la demande des usagers.

D’où vient cette chaleur ?

Elle vient du passé, lorsqu’il y a 4,55 milliards d’années, des poussières se sont assemblées pour donner naissance à la Terre. Plusieurs couches composent la structure interne du globe, avec au centre un noyau, puis des roches, tous chargés en radioactivité.
Ce qui cause la chaleur dégagée par notre globe est la désintégration de la radioactivité de ces roches (90%) et, dans une moindre mesure, le refroidissement du noyau.
La surface de la Terre est également réchauffée par l’énergie du soleil, mais elle permet de réchauffer seulement les premiers mètres du sous-sol. Ainsi, la température moyenne au niveau du sol tout au long de l’année est de 18 à 22° C puis, au-delà de plusieurs de dizaines de centimètres, au fur et à mesure que l’on s’enfonce, elle augmente en moyenne de 3,3° C tous les 100 mètres (c’est ce que l’on appelle le gradient géothermal). Les roches peuvent ainsi atteindre 140° C à 4 000 mètres de profondeur !
Voilà une chaleur disponible 24 heures sur 24, 365 jours par an, qui ne dépend ni du climat, ni des saisons, ni du jour ou de la nuit. Pour peu qu’on sache correctement l’exploiter, nous avons donc sous les pieds une réserve d’énergie quasi-inépuisable car réapprovisionnée en permanence ! De plus, elle permet d’être indépendant au niveau énergétique par rapport à un pays tiers, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui avec les énergies fossiles. Avec la géothermie à très basse (température inférieure à 30° C) et basse énergie (température entre 30 et 90° C), on récupère la chaleur du sous-sol pour l’exploiter directement ou grâce à des pompes à chaleur. Elle servira à chauffer des maisons, des immeubles, des piscines.

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L'ÉNERGIE GÉOTHERMIQUE

L’énergie géothermique fonctionne selon un principe simple : il s’agit de récupérer la chaleur présente naturellement dans le sous-sol et de l’utiliser telle quelle (chauffage par géothermie). Par définition, la géothermie est donc une énergie disponible partout. Pour la capter, des infrastructures adaptées sont requises : forages, pompes à chaleur, centrales de transformation en électricité.
L’énergie géothermique participe à la transition énergétique des territoires et compte parmi les différentes énergies renouvelables locales : l’énergie hydraulique, l'énergie photovoltaïque, le biogaz et la biomasse, la thalassothermie, le bois énergie et l’énergie éolienne.

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La géothermie, une énergie renouvelable au cœur de la transition énergétique. La géothermie permet la production d’énergie locale et l’optimisation de la consommation énergétiques dans les territoires. Par ailleurs, l’énergie géothermique n’émet quasiment pas de CO2 et génère très peu de nuisances (bruit, odeur, fumée) pour les riverains.

La chaleur géothermique

La chaleur géothermique est une source d’énergie populaire dans les maisons indépendantes. Dès que possible et lorsque cela s’avère rentable, tous les systèmes de traitement de l’air intérieur doivent pouvoir exploiter l’énergie solaire gratuite et écologique stockée dans le sol.
Un serpentin est relié à son propre circuit de terre ou au circuit de terre d’une pompe à chaleur géothermique et peut faire office de serpentin de préchauffage et de prérefroidissement du système de ventilation.
▣ Le système de ventilation nécessite moins de puissance de chauffage et de refroidissement, permettant ainsi d’économiser de l’argent au moment de l’acquisition.
▣ L’exploitation de l’énergie géothermique gratuite permet de réduire significativement la consommation d’énergie lors du chauffage et du rafraîchissement par ventilation.
▣ Rafraîchit légèrement l’air insufflé pendant l’été.
▣ Fait office de système d’appoint idéal pour toute solution de chauffage.
▣ Convient également pour les bâtiments anciens.
▣ Fait office de pré-filtre pour l’air extérieur et allonge la durée de vie utile des filtres du système de ventilation.
▣ Rafraîchissement géothermique CG – un rafraîchissement par ventilation économique.
▣ Les établissements équipés de pompes à chaleur géothermiques peuvent exploiter le fluide refroidi du circuit de terre pour refroidir l’air insufflé dans le bâtiment en été. Pour plus d’efficacité, le fluide doit pouvoir circuler dans un puits foré.
▣ L’exploitation du fluide refroidi de la pompe à chaleur géothermique pendant l’été permet de bénéficier quasiment gratuitement d’une source d’énergie pour rafraîchir l’air insufflé. La fraîcheur est stockée dans le puits foré ou le substrat rocheux.
▣ Le rafraîchissement géothermique CG offre une solution de rafraîchissement écologique sans occasionner une quelconque hausse de la consommation d’énergie.
▣ De plus, le substrat rocheux ou le puits foré stocke la chaleur du bâtiment pendant l’hiver, améliorant ainsi l’efficacité de chauffage de la pompe géothermique..

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GÉOTHERMIE POUR ENTREPRISES

la géothermie offre des perspectives prometteuses pour les entreprises et la planète. Si vous avez besoin de chaleur l’hiver et/ou de froid l’été pour votre activité professionnelle et que vous êtes propriétaire de vos locaux, la géothermie, peut être la solution.
La géothermie est une énergie accessible aux TPE-PME pour chauffer ou climatiser une surface de 1000 m² ou plus (bâtiments, serres...), mais aussi, ce qui est moins connu, pour des usages industriels tels que séchage de bois (en substitution aux pompes à chaleur Air/Air), refroidissement des eaux, en remplacement des tours aéroréfrigérantes, dans les process viticoles...
La géothermie fait appel à une ressource d’énergie renouvelable : les calories du sous-sol. Elle se démarque d’autres sources d’énergie par de nombreux avantages : disponible 24h sur 24, indépendante des variations du coût des énergies fossiles, propre (pas de déchets à stocker, très peu d’émission de CO2), infinie, locale, non délocalisable, capable de produire du chaud et/ou du froid, elle ne dépend pas des conditions atmosphériques.

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La géothermie, une énergie renouvelable au cœur de la transition énergétique. La géothermie permet la production d’énergie locale et l’optimisation de la consommation énergétiques dans les territoires. Par ailleurs, l’énergie géothermique n’émet quasiment pas de CO2 et génère très peu de nuisances (bruit, odeur, fumée) pour les riverains.

Les technologies de géothermie

Deux technologies sont possibles. La géothermie (avec sondes à eau glycolée) ou l’aqua thermie (à l’aide de plusieurs forage dans l’aquifère (voir schéma ci-dessous) : (forage(s) de production et forage(s) de réinjection). Les sondes géothermiques verticales (SGV) sont préférées quand l’aquifère ne donne pas satisfaction (soit de par sa faible productivité ou sa profondeur). Dans le cas des sondes, il faudra une bonne conductivité thermique et une bonne stabilité du sous-sol pour transférer les calories à l’eau glycolée circulant en boucle fermée dans des tubes polyéthylènes. Une étude permet de vérifier que les besoins en chaud ou en froid de l’entreprise sont en adéquation avec la ressource géothermique disponible, de définir les équipements, le fonctionnement de l’ensemble, d’analyser le coût du projet, de le comparer avec une solution traditionnelle de référence, d’analyser les aides financières mobilisables et d’évaluer le temps de retour sur investissement.

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Avec ou sans pompe à chaleur

La température quasi constante du sous-sol (10 à 15°C) transformée en énergie thermique par les sondes ou l’aquifère est amplifiée à l’aide d’une pompe à chaleur (PAC). Grâce à la PAC, la géothermie est très bien adaptée aux besoins de chaleur allant jusqu’à 50-55°C. En mode rafraîchissement, la PAC peut être (ou non) by-passée et on réalise alors du geocooling, aussi appelé freecooling. Une thermo frigo pompe peut être envisagée pour produire en même temps du chaud et du froid.

Entretien et durée de vie

L’installation avec entretien a une durée de vie de 20 à 30 ans.L’entretien comprend un entretien annuel de la PAC (comme pour une installation de climatisation), un entretien des circuits hydrauliques de chauffage ou de refroidissement (à l’identique d’une solution de chauffage traditionnelle). La géothermie n’a pas de coût lié à l’entretien de la combustion ou au ramonage. Une visite annuelle de diagnostic est prévue pour le forage et éventuellement un nettoyage d’une journée.

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Retour sur investissement

L’énergie restituée équivaut à 75% d’énergie gratuite à vie et 25% d’énergie consommée par la Pompe à chaleur (en mode chaud). Dans bien des cas, la géothermie permet de réduire par 4 les coûts d’énergie en mode Propane, par 3 en mode fuel, par 2 en mode gaz de ville, par 3 à 4 en mode chauffage électrique, par 7 en mode rafraîchissement électrique ! Avec l’inflation des coûts de l’énergie, le surinvestissement géothermique de départ fait ensuite faire à l’entreprise des économies certaines et conséquentes.

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AÉROTHERMIE / AQUATHERMIE

Notre terre est vivante et se régénère sans cesse grâce à la pluie et au soleil. Elle peut donc nous procurer de façon durable et inépuisable une incroyable quantité d’énergie !
La pompe à chaleur air/eau : l'aérothermie, une solution économique et performante pour chauffer votre maison et votre eau courante. Vous voulez chauffer aussi l'eau de votre piscine ? C'est possible! Le principe de fonctionnement de l'aérothermie est très simple : les calories présentes dans l'air sont captées par la pompe à chaleur et transférées au circuit hydraulique de votre système de chauffage. Et en plein hiver, comment fait-on pour récupérer des calories dans un air très froid ? Aucun problème, grâce aux propriétés physiques du fluide frigorigène de la pompe à chaleur qui, à l'état liquide, est extrêmement froid et se transforme en gaz lorsqu'on le réchauffe. Un compresseur va augmenter progressivement sa chaleur pour la transmettre ensuite à l'eau du circuit de chauffage par le biais d'un condensateur. Le fluide en transférant sa chaleur au système de chauffage va petit à petit se refroidir et se liquéfier à nouveau pour aller récupérer de nouvelles calories dans l'air l'extérieur. La pompe à chaleur air/eau agit donc comme un recycleur de chaleur pour vous apporter un maximum de confort et en utilisant les énergies renouvelables, votre pompe à chaleur vous permet de réaliser des économies importantes car pour 1kW d'énergie consommée, elle restitue jusqu'à 4kW de chaleur. Atlantic vous propose plusieurs gammes de pompes à chaleur : monobloc, hybride « multi-énergie » avec une énergie d'appoint (gaz, fioul ou électricité).

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Aérothermie ou Aquathermie ?

Dans les 2 cas de figures, le principe de la conservation de l'énergie permet de comprendre que le système formé par la pompe à chaleur et son dispositif externe envoi du froid vers l'air environnant ou vers le sous-sol. Ce transfert thermique revient à envoyer de la chaleur vers l'habitation. Les performances du dispositif appelé aussi COP "Coefficient de performances d'une pompe à chaleur" (On ne peut pas parler de la pompe à chaleur sans parler du coefficient de performance qui correspond au rapport entre l'énergie produite par la PAC et et l'énergie fournie) est meilleur lorsque la température de la source dite froide (L'air, le sol ou l'eau contenu dans celui-ci) est proche de celle de la source dite chaude (la température à l'intérieur de l'habitation).

Aérothermie - Technique de l'air (COP de 2,5*)

Le rendement des pompes à chaleur aérothermiques (dite aussi à air) s’améliorent lorsque la température extérieure est plus clémente. (voir ci-dessous). On peut améliorer le COP de la pompe à chaleur en faisant circuler préalablement l'air externe dans le sol pour le réchauffer.
On se demande d'ailleurs pourquoi les techniques telles que le puits canadien ou provençal ne sont pas associées plus souvent aux PAC à air. Ne pourrait-on pas utiliser l'air chaud et pollué du métro parisien afin d'améliorer de façon significative le COP de la pompe à chaleur tout en régénérant l'air bien polluée qui s'y trouve.

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Aquathermie (PAC sur nappe) (COP de 5 à 6)

L'aquathermie est une technique utilisant l'eau. Le mode de chauffage par pompe à chaleur sur nappe libre, du fait de la grande chaleur spécifique de l'eau et de sa température de l'ordre de 12°C est le mode de chauffage idéal pour réduire les frais d'exploitation. Dans ce cas, l'eau de la nappe phréatique ou de la rivière est pompée directement et renvoyée vers la pompe à chaleur avant d'être rejetée dans la nappe ou la rivière. Les habitations situées en bordure de la mer dans les marinas ou proches d'un lac peuvent tirer profit de la présence de l'eau à proximité. On peut aussi tirer avantage de la proximité de son habitation par rapport à la rivière dans les zones de plaines en utilisant ce type de PAC . Particulièrement en ville, lorsque le pompage et le rejet est proche de l'habitation, une étude de faisabilité par un spécialiste en hydrogéologie peut être souhaitable pour rassurer le maître d’œuvre sur le risque éventuel de réduction de la capacité portante du sol à l’aplomb de l'habitation. Très intéressante du fait de son bon rendement, cette solution doit donc faire l'objet d'une étude de mécanique des sols tenant compte du rabattement à proximité de l’exhaure ou inversement de la surélévation de celle-ci à l’emplacement du rejet.

ÉNERGIE SOLAIRE THERMIQUE

Un système solaire thermique exploite le rayonnement du Soleil afin de le transformer directement en chaleur (énergie calorifique).
La pompe à chaleur air/eau : l'aérothermie, une solution économique et performante pour chauffer votre maison et votre eau courante. Vous voulez chauffer aussi l'eau de votre piscine ? C'est possible! Le principe de fonctionnement de l'aérothermie est très simple : les calories présentes dans l'air sont captées par la pompe à chaleur et transférées au circuit hydraulique de votre système de chauffage. Et en plein hiver, comment fait-on pour récupérer des calories dans un air très froid ? Aucun problème, grâce aux propriétés physiques du fluide frigorigène de la pompe à chaleur qui, à l'état liquide, est extrêmement froid et se transforme en gaz lorsqu'on le réchauffe. Un compresseur va augmenter progressivement sa chaleur pour la transmettre ensuite à l'eau du circuit de chauffage par le biais d'un condensateur. Le fluide en transférant sa chaleur au système de chauffage va petit à petit se refroidir et se liquéfier à nouveau pour aller récupérer de nouvelles calories dans l'air l'extérieur. La pompe à chaleur air/eau agit donc comme un recycleur de chaleur pour vous apporter un maximum de confort et en utilisant les énergies renouvelables, votre pompe à chaleur vous permet de réaliser des économies importantes car pour 1kW d'énergie consommée, elle restitue jusqu'à 4kW de chaleur. Atlantic vous propose plusieurs gammes de pompes à chaleur : monobloc, hybride « multi-énergie » avec une énergie d'appoint (gaz, fioul ou électricité).

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La pompe à chaleur, ou PAC, est un système fonctionnant à l’électricité qui permet de valoriser une énergie puisée dans une source naturelle. Ces « sources » sont de différentes natures.
Une PAC peut ainsi puiser les calories dans la terre (géothermie), dans les nappes d’eau souterraines (aquathermie) ou encore dans l’air (aérothermie) pour les restituer dans un logement. Mais cette exploitation d’énergies renouvelables nécessite un apport en électricité pour le fonctionnement de la pompe.

Trois types de techonologies

Trois types de techonologies permettant d'exploiter l'énergie solaire thermique :

La technologie solaire thermique à basse température

La technologie solaire «active» : traditionnellement, ce terme désigne les applications à basse et moyenne température. Des capteurs solaires thermiques sont installés sur les toits des bâtiments. Un capteur solaire thermique est un dispositif conçu pour recueillir l'énergie provenant du Soleil et la transmettre à un fluide caloporteur. La chaleur est ensuite utilisée afin de produire de l'eau chaude sanitaire ou bien encore chauffer des locaux.
La technologie solaire «passive» : toujours dans le domaine de la basse température, on peut également citer les installations solaires passives. Par opposition aux applications précédentes, celles-ci ne requièrent pas de composants dits actifs (les capteurs solaires). Ces applications reposent sur des concepts de génie civil et climatique impliquant une architecture adaptée et l’emploi de matériaux spéciaux. L’utilisation passive de l’énergie du Soleil permet de chauffer, d’éclairer ou de climatiser des locaux.

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La technologie solaire thermique à haute température

La technologie solaire concentrée ou « thermodynamique » : ce procédé fournit de la chaleur haute température (de 250 à 1 000°C) par concentration du rayonnement solaire. Ce pouvoir calorifique est utilisé pour actionner des turbines à gaz ou à vapeur afin de produire de l’électricité.

Fonctionnement technique ou scientifique

Les types de panneaux solaires thermiques diffèrent selon la nature du fluide caloporteur qui transporte la chaleur : de l’eau ou de l’air. Les capteurs solaires à eau sont utilisés pour le chauffage et/ou pour produire de l'eau chaude sanitaire. Dans les capteurs thermiques à air, l'air circule et s'échauffe au contact des absorbeurs. Il est ensuite ventilé dans les habitats pour le chauffage.
Les capteurs solaires peuvent également se différencier par leur structure :
les capteurs plans non vitrés : leur structure est assez simple, puisque composée d’un réseau de tubes plastiques noirs où circule le fluide caloporteur. Ils sont utilisés essentiellement pour le chauffage de l'eau des piscines en été ;
les capteurs plans vitrés : le fluide caloporteur, très souvent de l’eau mélangée à un antigel, passe dans un circuit en serpentin placé derrière une vitre ;
les capteurs à tubes sous vides : le fluide caloporteur circule à l'intérieur d'un double tube sous vide. Le principe est le même que pour les capteurs plans vitrés, l’isolation étant simplement assurée par l’absence de molécules d’air (sous vide).

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ÉFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

En physique, « l’efficacité énergétique » désigne le rapport entre l’énergie utile produite par un système et l’énergie totale consommée pour le faire fonctionner.

Cette notion est souvent interprétée dans un sens plus large pour désigner les technologies et pratiques permettant de diminuer la consommation d’énergie tout en maintenant un niveau de performance finale équivalent. Nous utiliserons ici cette deuxième définition de l'efficacité énergétique, dont l'objectif est de « faire mieux avec moins ».

Parmi les solutions d’amélioration de l’efficacité énergétique, il est d’usage de distinguer les solutions dites « passives » qui consistent à réduire la consommation d’énergie des équipements et des matériaux grâce à une meilleure performance intrinsèque et les solutions dites « actives » visant à optimiser les flux et les ressources.

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Les solutions "actives"

Elles consistent à accroître les qualités intrinsèques d’un bâtiment afin d’optimiser l’utilisation des énergies qui lui sont fournies.

L’architecture :
▣ De nombreux paramètres peuvent être pris en compte lors de la construction d’un bâtiment, par exemple :
▣ Son orientation et sa capacité à profiter de l’énergie lumineuse, à capter et à se protéger de l’énergie solaire (architecture bioclimatique, matériaux de surface).
▣ Une isolation thermique renforcée, par exemple grâce à des faux plafonds empêchant le recours à l’inertie thermique, des matériaux comme la laine minérale, des doubles vitrages à isolation renforcée ou fenêtres pariéto-dynamiques (qui permettent à l’air provenant de l’extérieur de se réchauffer en circulant entre deux vitrages dont l’un peut être double). L’isolation thermique par l’extérieur "manteau isolant", permet de diminuer les pertes thermiques de la paroi jusqu’à 80%.
▣ Une meilleure étanchéité générale du bâti à l’air (air parasite notamment dû aux liaisons façades-planchers surtout entre les façades et les menuiseries ou aux passages des équipements électriques). L’installation de boîtiers d’encastrement étanches et d’obturateurs peut réduire de plus de 90% les fuites d’air (jusqu’à 15 kWh/m2/an d’économie) selon le type d’isolation du bâti.
▣ Des systèmes de ventilation plus performants. Les ventilations mécaniques contrôlées à double flux permettent de réduire les pertes d’énergie jusqu’à 70% par rapport à des ventilations classiques à simple flux.

Le système de chauffage :
▣ Le chauffage absorbe environ 2/3 de l’énergie totale consommée dans un résidentiel pour des bâtiments anciens. Des systèmes plus performants sont développés :
▣ Les chaudières à condensation (récupération d’énergie en condensant la vapeur d’eau des combustibles et taux plus faible de rejets polluants) et basse température (fonctionnant avec de l’eau variant entre 30 et 75°C) consomment 12 à 20% d’énergie en moins que les installations classiques.
▣ des systèmes de chauffage à base d’énergies renouvelables (pompe à chaleur ou systèmes solaires) peuvent également être installés. Différents types de chauffages biomasse utilisant le bois comme combustible présentent des hauts rendements (jusque 95%).
▣ les chaudières à cogénération permettant de produire de l’énergie électrique en même temps que de l’énergie thermique. Elles peuvent générer des économies en énergie primaire d’environ 20% mais leur rendement électrique est faible et répond mal aux besoins.
▣ En 2010, plus de 40 % des économies d'énergie sont réalisées grâce à l'installation de systèmes de chauffage peu consommateurs en énergie et 13% grâce aux travaux d'isolation.

L’équipement électrique :
▣ L'éclairage et l'électroménager absorbent 15% de l'énergie consommée dans le résidentiel. Des lampes économiques (fluorescentes ou leds) permettent de réaliser une économie d’énergie supérieure à 50% par rapport à des lampes à incandescence (en revanche, elles ne créent pas de chaleur comme les lampes à incandescence). L’électroménager disponible en 2011 consomme près de 40% moins d’électricité en moyenne que les appareils commercialisés en 2000. La consommation électrique des réfrigérateurs et des congélateurs a été divisée par 3 entre 1999 et 2009, notamment grâce à une meilleure circulation du froid et à des compresseurs plus performants.


Les solutions "actives" : La domotique et la GTB

Les solutions d'efficacité énergétique actives se rapportent à la gestion de l’énergie, la domotique, l'immotique ou encore la gestion technique du bâtiment (GTB).
Les solutions d’efficacité énergétique actives ont pour objectif de superviser, gérer et optimiser le fonctionnement des systèmes et des équipements afin de diminuer la consommation d’énergie, d'améliorer l'efficacité énergétique du bâtiment et améliorer la qualité de l’énergie en consommant l’énergie "juste nécessaire" permettant ainsi de réduire la facture énergétique.

Les systèmes technologiques "intelligents"
▣ Les systèmes dits intelligents: La domotique, les solutions immotiques (GTB), est l'umotique permettent de mesurer, de contrôler et de réguler la consommation électrique des bâtiments tertiaires et industriels (capteurs de température, de présence pour l'éclairage, d’émissions de CO2 pour la ventilation, etc.) et d’éviter ainsi les consommations inutiles.
▣ Des systèmes de chauffage électrique intelligents intègrent les systèmes domotiques et immotiques, la gestion technique des bâtiments - GTB, des systèmes de régulation électronique détectant l’ouverture de fenêtres (économie d’énergie de 4% à ce poste) ou les présences dans l’habitat (gain potentiel de 12% à ce poste). Ces solutions intelligentes pourraient réduire de 10 à 20% la consommation d’énergie globale d’un immeuble.

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L'enjeu par rapport à l'énergie

Les professionnels du bâtiment face aux enjeux énergétiques
La réglementation thermique RT 2012 fixe pour les constructions neuves un seuil maximal de consommation d’énergie primaire de 50kWh/m2/an en moyenne (base pondérée par la situation géographique et l’altitude) qui correspond à la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation). Elle est beaucoup plus ambitieuse que la précédente réglementation (RT 2005) qui impose une consommation moyenne maximale d’énergie de 120 à 220 kWh/m2/an pour les bâtiments construits après 2005.

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE

La performance énergétique, c'est la quantité d'énergie que consomme annuellement le bâtiment eu égard à la qualité de son bâti, de ses équipements énergétiques et de son mode de fonctionnement.

La notion de performance énergétique vise le confort thermique avec une exploitation annuelle optimisée des énergies consommées. L'intégration des énergies renouvelables, le solaire thermique et photovoltaïque, la géothermie, la pompe à chaleur, le puits canadien, octroie une performance énergétique meilleure, tout comme les générateurs et chaudieres à haut rendement et les émetteurs de chauffage basse température comme le plancher chauffant, ainsi que les dispositifs de régulation et de programmation. Des solutions de suivi énergétique multi-fluide et multi-site, pour réduire la consommation énergétique d'un parc immobilier. Avec des logiciels de gestion de l'énergie multi-fluides, multi utilisateurs et multi-sites.

Face à ces enjeux, les donneurs d’ordre des secteurs du bâtiment résidentiel, tertiaire et de l’industrie sont à la recherche de solutions leur permettant de réduire durablement les consommations d’énergie tout en rénovant leurs installations, pérennisant le bâti et assurant le confort de leurs usagers.

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La performance énergétique

La performance énergétique est marquée dans l'étiquette énergie.
La performance énergétique se traduit au préalable par le DPE ou diagnostic de performance énergétique qui positionne le logement ou le bâtiment dans une échelle énergétique allant de A à G, appelée également "étiquette énergie", qui indique le niveau de consommation de chauffage, d'eau chaude sanitaire, et de climatisation. Le DPE positionne également le niveau de pollution en indiquant dans une échelle le taux d'émission de gaz à effet de serre (GES).

Performance énergétique et réglementation "environnementale" !

La performance énergétique dans le bâtiment amène celui-ci de part la réglementation thermique, notamment la RT 2012, vers le niveau du bâtiment basse consommation BBC, puis certainement en 2020 vers le bâtiment à énergie passive, et le batiment à énergie positive (BEPOS, batiment qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme). Les labels de haute performance énergétique HPE, et THPE sont les bases qui permettent d'obtenir des constructions très économes et très peu polluantes.L'efficacité énergétique passive (isolation, ventilation et équipements de chauffage) associée à l'efficacité énergétique active (régulation, gestion de l'énergie, domotique et GTB) mènent à la performance énergétique globale de la construction. Autant l'efficacité énergétique qualifie la performance d'une chaudière, d'une pompe à chaleur, d'un circulateur à vitesse variable, d'un équipement technique, autant la performance énergétique est liée à la conséquence en termes de consommation annuelle, en énergie primaire, en énergie finale et en facture énergétique.

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Un des piliers réglementaires et de la transition énergétique

La réglementation thermique fixe désormais dans sa nouvelle version, la RT 2012, un niveau de performance énergétique à atteindre en KWh d'énergie primaire par m2 Shon et par an. Cinq usages sont concernés par la limitation énergétique de la RT 2012. Les consommations énergétiques des usages suivants sont réglementairement à limiter pour toute prochaine construction neuve: le chauffage, la climatisation, l'eau chaude sanitaire, l'éclairage et la consommation électrique des auxiliaires (ventilateurs VMC, ..., pompes de chauffage, ...).

L'Énergie et L'Industrie 4.0

Comment Industrie 4.0 et les réseaux intelligents augmenteront la productivité et l’éfficacité énergétique des usines ?

On définit en général l’efficacité par le rapport entre les moyens mis en œuvre et leur utilité. Plus le quotient est faible et plus l’efficacité est élevée. Pour définir l’efficacité énergétique d’une usine, il faut en premier lieu délimiter le cadre du bilan. S’agit-il d’un processus, d’une ligne de production ou de la totalité de l’usine ? On sélectionne ensuite la grandeur d’évaluation pour les moyens mis en œuvre. C’est bien sûr le KWh qui vient à l’esprit. Mais il est aussi possible de prendre une tonne de CO2 ou une autre référence. On peut donc réduire les coûts ou améliorer le bilan carbone en remplaçant une forme d’énergie par une autre sans modifier la quantité d’énergie nécessaire mesurée en KWh.
Si on limite le bilan énergétique à un processus de fabrication qui nécessite uniquement de l’électricité, l’unique possibilité d’accroître l’efficacité consiste à réduire la quantité de courant par pièce fabriquée. Si on considère le hall de production en totalité, la chaleur dissipée pourrait par exemple être utilisée pour d’autres processus. L’efficacité électrique ne serait pas améliorée dans ce cas concret. Mais tout bien considéré, les besoins énergétiques de l’usine seraient plus faibles. De nombreuses optimisations de ce type sont possibles.
La plupart des entreprises énergivores n’ont que peu de moyens de mesure du gaz ou de l’électricité et les consommations concernées ne donnent pas lieu à davantage de précision. Pourtant l’analyse précise de l’état réel est un premier pas vers l’amélioration de l’efficacité énergétique. Les entreprises seront à l’avenir plus nombreuses à prendre de telles mesures.

Plus les différents composants de la production seront interconnectés et plus il sera facile de les coordonner. Un projet nous a permis d’analyser dans un atelier I4.0 à quel moment cela valait la peine de mettre les machines-outils en stand by, en tenant compte par exemple de la période de préchauffage. Une fois ces paramètres inventoriés, il est possible de mettre en évidence de nouveaux potentiels d’efficacité énergétique de la production en réseau. Il est ainsi possible d’organiser des lots de manière automatique. La machine produit en continu pendant un temps donné au lieu de fonctionner par intermittences et de rester en marche.

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Les réseaux intelligents dans la production

Les réseaux intelligents dans la production permettent de piloter les besoins énergétiques de manière ciblée. Les entreprises industrielles savent déjà limiter le plus possible les variations de puissance. Dès qu’une entreprise réussit à maintenir constante sa consommation énergétique, il est possible de l’augmenter ou de l’abaisser en partie en fonction des besoins. Entre l’accumulation de chaleur et la mise en œuvre de ressources énergétiques alternatives, il existe plusieurs possibilités pour contrôler les besoins énergétiques qui apporteront leur contribution à double titre: dans les pays qui disposent d’une réserve élevée d’énergies renouvelables, les sites de production peuvent mieux réagir aux surcapacités et aux sous-capacités du réseau. Les réseaux intelligents permettent aux régions approvisionnées en énergie de manière classique d’éviter les pannes d’électricité, parce que les usines fonctionnent temporairement à un niveau d’énergie plus faible et au moyen de leurs propres ressources, comme une centrale combinée de chaleur et d’électricité.

Les facteurs favorables à l’efficacité énergétique

Tout d’abord, les avantages en termes de coûts, qui peuvent atteindre un pourcentage à deux chiffres sur les coûts de l’énergie, surtout par une entreprise n’ayant pas pris de dispositions jusqu’à présent. Ensuite, les clients s’intéresseront au type d’énergie avec lequel un produit a été fabriqué. Enfin, le principal facteur restera la pression exercée par la société et par les dispositions légales. Pour atteindre les objectifs d’émissions décidés dans l’accord de Paris sur le climat, il ne suffit pas d’agir uniquement du côté de la production d’énergie. Les directives ne pourront être respectées que si l’efficacité énergétique progresse de manière considérable. La réglementation va sans doute être renforcée dans les prochaines années. Il est certain que les prix de l’énergie seront plus volatils. Les sites efficaces en énergie seront moins touchés par ces fluctuations et seront donc plus indépendants. Avec les réseaux industriels intelligents, les entreprises efficaces en énergie pourront même tirer parti de ces fluctuations...
Le professeur Alexander Sauer dirige depuis 2015 l’institut pour l’efficacité énergétique dans la production (EEP) de l’université de Stuttgart.

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DOMOTIQUE UMOTIQUE ÉNERGÉTIQUE

La révolution domotique au service de la performance énergétique et de l’environnement.

Avec la révolution numérique, de plus en plus d’appareils et objets de notre vie quotidienne vont devenir plus "intelligents", connectables à des réseaux et pilotables avec un smartphone ou grâce à des capteurs. La domotique pourrait bien être un véritable atout pour faciliter sa vie au quotidien, mais aussi lutter contre le gaspillage d’énergie, faire des économies sur sa facture et du bien à la planète.

Les objets connectés se multiplient dans notre quotidien, qu’il s’agisse de la santé, du bien-être, de la sécurité ou de la domotique où la maitrise de l’énergie est un axe majeur. De nombreuses start-ups se développent autour de cette thématique et apportent leur lot d’innovations, basées pour la plupart sur le potentiel de l’IoT. Ces nouveaux produits et services viennent améliorer significativement l’efficacité énergétique des foyers et entreprises françaises. Présentation de ce marché en pleine structuration où grands groupes, start-up et énergéticiens se positionnent.

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L’IoT, la domotique et l'éfficacité énergétique

Chez les particuliers, de nombreuses applications existent, comme le pilotage des lumières ou les prises connectées, mais c’est le pilotage à distance des chaudières gaz individuelles qui domine. Grâce à un actionneur installé sur la chaudière et à un thermostat placé dans le logement captant la température, parfois l’humidité ou la présence, le chauffage est piloté selon un planning prédéfini. Celui-ci est créé par le client ou par auto-apprentissage, mais aussi grâce à des informations de géolocalisation (thermostat Ween) ou par détection de fenêtre ouverte. L’intérêt de ce service est double : le confort et les économies.

Au-delà du pilotage, l’affichage des consommations en temps réel incite à maitriser ses dépenses d’énergie, un système d’affichage déporté de consommation électrique et du coût associé en temps réel.

Du côté des entreprises et administrations, le développement de nouvelles technologies IoT, ainsi que la généralisation du " Big Data " et l’apparition de capteurs à bas coûts a permis l’émergence d’un écosystème d’acteurs de l’efficacité énergétique. Leurs solutions permettent de connecter facilement des bâtiments afin les rendre "intelligents". Au travers de multiples capteurs (électricité, eau, présence, lumière...) dont les données sont consolidées et centralisées, ces "Smart Building" vont détecter et agir sur les gros postes consommateurs d’énergie ou d’eau. Des fonctionnalités de maintenance prédictive peuvent également être mises en place comme le propose Verdigris en détectant les hausses de consommation des appareils qui présagent une défaillance prochaine. Ainsi l’IoT représente un outil puissant pour réaliser des économies à l’échelle d’un bâtiment, cela permet aux acteurs du marché B2B d’offrir des solutions rapidement rentables et adaptées aux différents clients.

Comment fonctionne un objet connecté ?

Qu’elles soient à destination du grand public ou des entreprises, ces solutions utilisent le potentiel de l’IoT qui présente des problématiques inédites se déclinant sur les couches suivantes : Hardware/software. les capteurs physiques et les objets connectés effectuant des mesures ou pilotant d’autres objets, la Connectivité qui permet de transmettre les données captées ou les ordres de pilotage vers/depuis une plateforme IoT, la Plateforme IoT qui permet de gérer les objets et donner de l’intelligence aux données échangées et enfin, la couche Service ou métiers qui permet la restitution et appropriation des données et des opérations à distance sous un format facilement compréhensible par et pour l’utilisateur final.

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